Vaccins de bébé : 7 astuces pour que tout se passe bien le jour J

Publié par Anne-Laure Vaineau  |  Mis à jour le par Marion Bellal

Nos conseils et astuces pour adoucir le moment, tant redouté des parents, de la vaccination des bébés. On dédramatise, on pense au patch antidouleur et surtout : on n’oublie pas doudou ! Nous voici prêts pour le jour J.

 

Avec quelques petites astuces, on peut faire passer tout en douceur les premiers vaccins de notre bébé ! À seulement quelques mois, ce peut être impressionnant pour nous, parents, mais c’est une étape incontournable pour sa santé.

Astuce N° 1 : On dédramatise le rendez-vous chez notre pédiatre

Les vaccins contribuent à entraîner et à structurer le système immunitaire de nos nourrissons, grâce à la fabrication d’anticorps pour lutter contre les maladies. Si on panique trop à l’idée de la piqûre, on demande à un proche de prendre le relais : le stress est communicatif et l’enfant risque de ressentir notre angoisse !

Astuce N° 2 : On s’assure que notre bébé n’est pas malade

Nez qui coule, légère fièvre, diarrhée… Ce sont des petits symptômes qui ne contre-indiquent pas formellement la vaccination. Mais, pour son confort, il est préférable de reporter le rendez-vous de quelques jours, le temps de s’assurer qu’une maladie plus importante ne se dessine pas à l’horizon.

Toutefois, notons qu’aucun vaccin obligatoire ou préconisé n’aggravera une maladie bénigne déjà déclarée. Au contraire, un vaccin comme le Prevenar, contre les pneumocoques, contribue par exemple à diminuer le nombre d’otites.

Astuce N° 3 : On choisit bien le moment du rendez-vous chez notre pédiatre

S’il est affamé ou fatigué, bébé aura plus de mal à affronter cette petite épreuve. Il faut donc choisir avec attention le jour et l’heure du rendez-vous, sans oublier de prendre en compte le temps d’attente qu’il peut y avoir chez certains médecins.

Autant que possible, on évite d’avoir à courir, avant comme après la consultation. Bébé aura sûrement besoin de réconfort et de calme pour se remettre de ses émotions !

Astuce N° 4 : On lui explique ce qui attend sa cuisse ou son bras

Même si notre enfant est tout petit, il peut comprendre et notre voix l’apaisera. On lui explique doucement ce que notre médecin va faire, où il va piquer, en lui disant que ça ne va peut-être pas être très agréable, mais qu’on est là. Inutile de mentir en disant qu’il ne sentira rien, on insiste plutôt sur le fait que ce sera très rapide. Notre voix, dans tous les cas, le réconfortera !

Astuce N° 5 : Où mettre le patch antidouleur pour le 1er vaccin ? L’eau sucrée est-elle efficace ?

Pour anticiper l’éventuelle douleur liée à la piqûre, l’application d’une crème ou d’un patch anesthésiant (type Emla, par exemple), une à deux heures avant le rendez-vous, peut s’avérer efficace. Ils sont à appliquer directement sur la zone qui sera piquée, le haut de sa cuisse ou l’extérieur de son bras. Ces produits sont disponibles sur ordonnance en pharmacie. Certains médecins ou pharmaciens recommandent aussi de donner à bébé de l’eau sucrée pour le calmer.

Le calendrier vaccinal 2023
FermerLe calendrier vaccinal 2023 © Ministère de la Santé et de la Prévention
© Ministère de la Santé et de la Prévention

Astuce N° 6 : On n’oublie pas son doudou !

Doudou, peluche, jouet préféré… Un objet familier le rassurera toujours. La tétine, s’il en a une, est aussi à glisser dans ses affaires. Juste avant la consultation, on peut lui donner un biberon, puis la tétine : la succion stimulera la production d’endorphines, des hormones aux propriétés apaisantes et analgésiques.

Pendant la vaccination, on détourne l’attention de bébé au moment de la piqûre avec des petits bruits — de bouche ou de claquement de doigts par exemple !

Astuce N° 7 : Comment soulager la douleur et calmer bébé après la première vaccination ?

Si notre enfant pleure ou se plaint, on peut demander à notre pédiatre si un antalgique est indiqué. On prend également le temps de rhabiller doucement notre bébé et on le félicite de son courage !

Vaccins : sourire ou faire la grimace peut aider à réduire la douleur

Une étude menée par l'Université de Californie à Irvine (UCI) et publiée dans la revue “Emotion” a révélé que le fait de sourire ou de grimacer permettrait de réduire la douleur au niveau du point d'injection jusqu'à 40 % : une bonne nouvelle pour les enfants, qui vivent souvent mal les piqûres !

Cette simple astuce permettrait d'atténuer les réponses physiologiques induites par le stress ressenti face aux aiguilles en abaissant la fréquence cardiaque de l'organisme, sachant qu'il a déjà été démontré que le sourire améliore les réponses au stress. « Face à la détresse ou au plaisir, les humains font des expressions faciales remarquablement similaires qui impliquent l'activation des muscles oculaires, le soulèvement des joues et la mise à nu des dents, explique la professeure Sarah Pressman, chercheuse et autrice de l'étude. Nous avons constaté que ces mouvements, par opposition à une expression neutre, sont bénéfiques pour réduire le stress et l'inconfort. »

Une piste intéressante à suggérer à nos enfants (pour les bébés, il faudra attendre quelques années…) pour leurs futurs vaccins.

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il y a 2 mois
Une exposition aux écrans avant 3 ans aura un impact sur la santé de l'enfant. Elle entrave le développement cognitif et moteur de l'enfant, voire mêm...
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11 points
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il y a 2 mois
Encore un peu moins de Liberté! Encore une façon de nous dire comment penser, ce qui est bien ou pas pour nos enfants,par contre interdire les pestici...
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