L’éducation des enfants, selon Sophie

Publié par Marianne Morizot  |  Mis à jour le

L’éducation des enfants, selon Sophie

Quel mode de garde avez-vous choisi ?
Avec mon mari, on a la chance d’avoir une nounou disponible. C’est une femme extra qui a eu 6 enfants. Et je peux aussi compter sur mon beau-père.

La place des grands-parents est-elle importante pour vous ?
Super importante ! Mes parents sont à la retraite depuis 2 ans, ils en profitent un maximum. C’est génial, ils sont comme des doubles parents. Avoir ses parents proches de soi est un grand luxe et une grande sécurité. Ils sont encore plus attentionnés.

Pendant les vacances, mes enfants sont en Lorraine chez mes parents. Mon père les a emmenés aux mêmes endroits que l’on fréquentait quand j’étais petite.

Avez-vous volontairement choisi d’élever votre famille à la campagne ?
Oui, peut-être parce que je viens de la Lorraine. Je n’avais surtout pas envie d’habiter à Paris. C’est bien quand on est célibataire, mais pas avec des enfants.

Elevez-vous différemment votre fils et votre fille ?
Peut-être que je passe moins de temps avec mon fils. Depuis peu, Mika dort dans un lit de grand et il adore les histoires. Du coup, j’ai renoué avec ce rituel.

Pour le premier, on est plus attentionné. Moins, pour le deuxième. On le laisse tomber et se relever. Mika, je l’ai laissé manger tout seul. Il a aussi marché plus tôt car il a pris sa sœur pour exemple. Par contre, quand le petit dernier tombe malade, on panique autant.

Vos enfants ont trois ans d’intervalle. Est-ce une vraie volonté qu’il n’y ait pas trop d’écart d’âge ?
Si j’écoutais mon mari, j’en aurais cinq. Ma fille commençait à être propre et boum ! On recommence. De toute façon, la nature fait les choses. Et puis, à la base, on voulait que nos enfants aient 3 ans d’écart.

Quelles valeurs voulez-vous leur transmettre ?
J’espère qu’ils vont trouver leur voie pour être épanouis et heureux. Je veux leur bonheur, avant tout, qu’ils soient honnêtes et droits.

Je me dis qu’il faut être courageux pour faire des enfants. Quand on entend tout ce qui se passe sur la planète, on a peur pour nos enfants et nos petits-enfants.

Cela dit, on n’est pas à plaindre. Mais on ne veut pas que nos enfants soient pourris gâtés. En novembre, mon fils a eu trop de cadeaux pour son anniversaire. On les a gardés pour plus tard. Passionnée d’équitation, j’ai dû attendre de passer mon bac pour avoir mon premier cheval. Les enfants doivent rêver des choses avant de les obtenir.

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