Sylvie Tellier : Miss bio ?

Publié par Marianne Morizot  |  Mis à jour le par

Sylvie Tellier : Miss bio ?

La tendance est au maternage et à l’allaitement. Est-ce que vous adhérez à cette approche ?
Mon mari n’est pas pro-allaitement. La grossesse est une période assez exclusive, une fusion entre la mère et l’enfant. Il avait peur de se sentir encore exclu lors de l’allaitement. Lorsqu’on allaite, on ne peut pas boire ou manger certaines choses. Nous sommes tous les deux des épicuriens et il avait aussi envie de retrouver nos dîners en tête à tête, avec du bon vin et un plateau de fromages.

Ma mère ne nous a pas allaitées, mais ma sœur a allaité. A sa naissance, Oscar n’a pas été demandeur et je savais que j’allais devoir retravailler. J’ai fait le choix de la raison. J’aurais pu faire le choix du cœur, de l’allaiter, si j’avais arrêté de travailler pendant 6 mois.

En Californie, le personnel est pro-allaitement, mais chacun a respecté mon choix. Plus tard, quand viendra un deuxième, pourquoi pas !

L’avantage avec le bib’ : Oscar a fait ses nuits dès le premier mois et il est en pleine forme. L’inconvénient, c’est qu’il faut se lever la nuit pour préparer le biberon, tout stériliser à chaque fois. J’étais très vigilante là-dessus. Et dès que l’on sort, il faut emmener tout le matériel. Question logistique, le biberon c’est compliqué. J’ai aussi un rythme de vie compliqué.

Et qu’en est-il des petits pots ?
Mon fils ne mange que du frais. Ça aussi, c’est une sacrée logistique. Quand je rentre à 23 h ou minuit, j’épluche quand même mes carottes, avec mon babycook à côté. J’ai moi-même goûté aux petits pots industriels et au « fait maison » pour sentir la différence. Il y a bien une petite différence de goût.

J’aime bien voir la bouille de mon fils tester de nouvelles saveurs. Mais j’ai aussi des petits pots, au cas où. Quand Bébé n’aime pas ce que j’ai préparé, il faut bien lui donner autre chose à manger

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