Que faire quand son enfant refuse d’aller se coucher ?

Publié par La rédaction  |  Mis à jour le par Marion Bellal

Notre enfant faisait ses nuits depuis plusieurs mois… Mais voilà qu’aujourd’hui, il refuse d’aller se coucher, se réveille en pleurant et réclame de ne plus dormir seul. Ces troubles du sommeil s’expliquent souvent par de mauvaises habitudes. Nos conseils pour repartir au lit du bon pied !

Pourquoi mon enfant ne veut pas dormir ou a du mal à s'endormir ?

Le blocage de l'enfant face à son lit peut avoir de nombreuses explications, et celles-ci sont parfois de notre ressort, en tant que parent. Effectivement, de retour à la maison après une journée de travail, on se sent souvent coupable d’avoir peu de temps à consacrer à nos enfants, de leur imposer une course contre-la-montre permanente, de ne pas jouer plus avec eux… Des raisons qui peuvent nous empêcher de nous montrer aussi ferme qu’il le faudrait lorsque l'heure fatidique du coucher approche. Notre réticence peut avoir plusieurs raisons sous-jacentes selon les psychologues, tels que de mauvais souvenirs d'enfance ou des soucis au sein du couple parental. Les pleurs de notre enfant peuvent en effet faire écho à ceux que nous versions à son âge et nourrissent ainsi la crainte de le traumatiser en le laissant dans son lit.

Par ailleurs, les nuits en pointillés peuvent parfois éviter de se poser des questions sur son couple. Après une naissance, la sexualité des parents peut connaître une baisse de régime : fatigue, manque de désir… Et un enfant qui se glisse chaque nuit dans notre lit peut mine de rien rompre une intimité qui devient de temps en temps délicate... voire pesante. Dans tous les cas, engager la discussion avec tous les membres de la famille empire rarement la situation.

Comment coucher et faire dormir ma fille ou mon fils de 1, 2 ou 3 ans ?

Une fois les mauvaises habitudes bien installées, difficile de s'en dépêtrer. Notre enfant s’accroche à son refus de se coucher ou souffre de multiples réveils nocturnes, au détriment de sa santé et son bien-être. Heureusement, parfois il suffit de pas grand-chose pour renouer avec des nuits plus calmes, pour nous comme pour nos tout-petits.

Mettre en place un rituel du coucher pour trouver le sommeil

Au moment du coucher, il faut veiller à se mettre d’accord sur le rituel qui accompagnera notre enfant vers le sommeil : brossage des dents, pipi, histoire, câlin… Mais, attention, au-delà d’une demi-heure, le rituel risque de devenir un prétexte pour retarder la séparation.

Tenter le 5 - 10 - 15

On peut également essayer de retarder peu à peu le moment de répondre à ses pleurs : laissez passer deux ou trois minutes avant de vous déplacer dans sa chambre, la fois suivante cinq, puis sept… C'est la méthode du 5 - 10 - 15.

Oser refuser les fins de nuits hors de son lit

De même pour les excursions nocturnes, si notre bébé sent qu’il se heurte à une limite solide et que nous sommes sereins, il finira plus facilement par y renoncer. Le jeu en vaut la chandelle pour que notre enfant soit plus reposé, or bien dormir est absolument essentiel à son développement.

Ne pas hésiter à consulter quand les crises au coucher perdurent jusqu'à 2 ou 3 ans

Remettre le train du sommeil sur ses rails se fait sans peine quand les troubles sont dus à de mauvaises habitudes. Mais si instaurer des règles un peu plus fermes ne résout rien, si l’enfant semble triste et angoissé, il ne faut pas hésiter à échanger à ce sujet avec son pédiatre ou tout professionnel de la petite enfance. La difficulté à dormir de notre enfant peut être le symptôme d’un malaise plus profond, qui demande à être entendu et parfois pris en charge dans le cadre d’une thérapie.

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