Modes de garde : lequel choisir pour mon enfant ?

Baby-sitter : ce qu'il faut vérifier pour bien la choisir

Publié par Marie-Sophie Bazin  |  Mis à jour le par Antoine Blanchet

Vous rentrez tard du travail, vous rêvez d’une sortie ciné avec vos copines ou d’un dîner en amoureux ? Pas de Mamie ou Tonton à l’horizon... Vers qui allez-vous vous tourner pour prendre soin de Bébé ? Nos conseils pour bien sélectionner une baby-sitter.

Baby-sitter : Comment la choisir ?

Ça vous stresse… Pas évident de confier la prunelle de ses yeux à un(e) inconnu(e). Mais il y a les impératifs. Comme de nombreux parents, vous n’êtes sans doute pas libres de votre planning professionnel, ni en mesure d’assurer les sorties de crèche. Il y a les envies aussi. Depuis combien de temps n’avez-vous pas prévu un restau entre adultes pour vous détendre ? Vos proches ne peuvent pas toujours vous relayer au pied levé auprès de Bébé, d’ailleurs, ce n’est pas leur rôle. Alors, vous songez à embaucher une baby-sitter. De fait, chez vos commerçants, dans les journaux de quartier, sur les forums Internet, vous voyez défiler des tas de petites annonces de candidat(e)s pour ce type d’emploi. Le problème : dénicher la perle rare.

Cernez vos priorités

D’abord, déterminez vos besoins : réguliers ou non, en journée et/ou en soirée. Vos attentes ne seront pas les mêmes selon que le ou la baby-sitter devra occuper votre petit avec des jeux d’éveil et des activités physiques, lui donner son bain et son repas, ou se contenter de regarder la télé pendant qu’il dort. Établissez également la liste des traits de caractère que vous appréciez : dynamique, réactif, débrouillard, apaisant, gai, affectueux… Ne soyez pas trop exigeants : nul n’est parfait. Mettez surtout l’accent sur la sécurité et privilégiez les profils expérimentés. Certes, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, mais pour un tout-petit, mieux vaut quelqu’un qui n’en est pas à son coup d’essai. Attention, cela ne veut pas dire que seuls les diplômés de la petite enfance sont dignes d’intérêt. Reste qu’un ou une habitu(é) des moins de 3 ans – ayant déjà travaillé à leur contact ou étant parent – aura sans doute plus le sens des responsabilités et de meilleurs réflexes qu’un(e) lycéen(e), même très motivé(e).

Cherchez dans la bonne direction

Vos souhaits sont maintenant clairement identifiés ? Cela va simplifier vos démarches. Vous allez éliminer rapidement les pistes qui ne vous conviennent pas, et prospecter dans la bonne direction. Commencez par le bouche-à-oreille. Rien ne vaut, dans l’idéal, le contact personnalisé de “l’ami-d’ami-d’ami qui connaît quelqu’un de super”. C’est à la fois rassurant et un précieux gain de temps. Si l’option “réseau” ne fonctionne pas, tentez les petites annonces. Avant de faire le tri entre celles que vous avez récoltées dans le hall de l’immeuble, à la boulangerie et à l’épicerie, pourquoi ne pas en rédiger une vous-même pour décrire précisément le profil que vous recherchez ? Idée : déposez-la chez des pros de la petite enfance (PMI, cabinets d’orthophoniste de psychomotricien ou de puéricultrice…). Peut-être vous mettront-ils en lien avec des étudiants spécialisés en quête de travail à temps partiel. Voilà la garantie de tomber sur des jeunes passionnés par les bébés et qui en connaissent un rayon. Autre solution : les agences de placement. Vous formulez vos vœux et elles se mettent en quête de la personne qui a des chances de vous séduire. Préférez les sociétés exclusivement dédiées au baby-sitting à celles qui proposent tous types d’aide à la personne. Les premières sont souvent plus réactives et maîtrisent mieux le sujet. La plupart d’entre elles présélectionnent les candidats sur CV et après entretien préalable, mini-contrôle de connaissances, vérification de leurs références et de leur casier judiciaire. Certaines s’engagent même à ne vous mettre en relation qu’avec des diplômés de la petite enfance (ou avec une solide expérience pratique) pour la garde des moins de 3 ans. En outre, elles assurent parfois la formation du ou de la salarié(e)s. Si vous décidez de faire appel à leurs services, pensez à vérifier que leurs arguments ne sont pas uniquement commerciaux. Bon à savoir ; vous aurez probablement le choix entre embaucher vous-même le ou la candidat(e) que l’on vous présentera ou passer par l’agence pour l’employer et l’assurer. Le second cas de figure aura l’avantage de vous libérer de la paperasse administrative. Évidemment, cela vous coûtera un peu plus cher.

Préparez la première rencontre

Quelqu’un a retenu votre attention ? Téléphonez-lui pour établir un premier contact et en savoir plus sur ses disponibilités, son parcours et ses motivations. Et parlez salaire bien sûr. Quel qu’il soit, celui-ci ne doit pas être inférieur au SMIC horaire (9,53 € brut). Déjà au son de la voix, et au fil des mots échangés, vous sentirez si vous avez envie d’une rencontre de visu. C’est le cas ? Fixez un jour de rendez-vous et, si une agence ne s’en est pas déjà chargée, demandez à la personne d’apporter son CV, voire une copie de ses références et/ou diplômes : BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur), Brevet de secourisme, etc. Le jour J, prévoyez de la recevoir avec votre enfant (impérativement), et votre conjoint (si possible). C’est important de s’assurer que le “courant passe” entre tous. Observez bien son comportement avec Bébé. S’intéresse-t-elle d’emblée à ses goûts ? Son caractère ? C’est bon signe. Faites-lui faire un test en situation : changer la couche, par exemple. Toujours à l’aise ? Pensez aussi à lui poser des questions pratiques : “Que faites-vous si mon enfant s’étouffe ?”. Décidément réponse à tout ? On peut dire que vous n’êtes pas loin de décrocher le gros lot. Et si, en plus, vous avez le “feeling”, c’est gagné !

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