La crèche : avantages et inconvénients

Publié par Gaëlle Guernalec-Levy  |  Mis à jour le par Antoine Blanchet

Les parents plébiscitent, avec raison, ce mode de garde qui présente de nombreux avantages. Mais qui n’est pas exempt de quelques inconvénients. Les plus et les moins.

Crèches familiales, municipales, collectives... Il existe un grand nombre de types de structures de crèches. Quels sont les avantages et les inconvénients de mettre son enfant dans ces établissements ? Petit tour d'horizon des arguments.

Est-ce bien de mettre son enfant à la crèche ? Une sécurité optimale

Du point de vue des parents, et ils n’ont pas tort, le premier avantage de la crèche est celui de la sécurité : des locaux parfaitement adaptés obéissant à des normes strictes, un personnel qualifié, un travail d’équipe qui permet de compenser les éventuelles faiblesses des uns par les atouts des autres, des intervenants pluridisciplinaires (éducateur, pédiatre, psychologue, auxiliaire de puériculture...). La surveillance est rigoureuse, l’hygiène très importante, la nourriture choisie avec soin. Les risques d'accident demeurent faibles, quels que soient le type de crèches.

Les bénéfices de la crèche : un environnement stimulant pour bébé

Qu'il s'agisse d'une crèche publique ou d'une crèche privée, les infrastructures d'une crèche permettent au bébé de se développer. Votre enfant est en contact permanent avec d’autres adultes, formés à l’éveil des tout-petits, et avec d’autres enfants. Il est donc sollicité en permanence, habitué à la présence des autres, et il ne découvrira pas la vie en collectivité brutalement à un âge trop tardif le jour de son entrée en maternelle. De plus, les structures de crèches proposent de nombreuses activités pour éveiller et développer l'enfant. Les professionnels de la petite enfance sont formés pour travailler sur des projets éducatifs allant du bien être à la confiance en soi. De plus, les structures de crèche permettent également de fournir des repas diversifiés.

Des horaires qui ne conviennent pas toujours aux parents

Le principal inconvénient de la crèche réside dans son manque de souplesse, notamment en ce qui concerne les horaires. La plupart des établissements ouvrent entre 7 h 30 et 18 h 30. Les parents ayant des horaires un peu (ou beaucoup) décalés sont parfois obligés d'avoir en plus recours à une baby-sitter pour faire la transition entre la fermeture et leur retour à la maison, ce qui annule l'avantage financier de ce mode de garde. Cependant, il existe aujourd'hui de plus en plus de crèches qui proposent des horaires décalés.

Le risque de contamination

Les crèches ressemblent parfois l'hiver à de véritables bouillons de culture. Les enfants ne cessent de se transmettre les uns les autres tous les virus qui traînent. Un enfant en crèche passe en général plusieurs mois à alterner les rhinites, otites et gastros. En même temps, quand il rentrera en maternelle, il ne sera plus malade.

Un moindre coût relatif

La crèche est réputée comme étant le mode de garde le moins cher. Cela reste vrai pour les foyers les plus modestes (ceux percevant jusqu'à 2 smic et demi par mois). Pour les autres foyers, le coût de la crèche et celui d'une assistante maternelle sont sensiblement les mêmes

Des structures ouvertes en permanence

Sauf cas exceptionnels, comme les grèves, les crèches sont ouvertes toute l’année. Les parents sont donc moins à la merci des aléas rencontrés avec une seule employée qui peut tomber malade ou qui prendra des vacances. Toutefois, ces structures organisent plusieurs journées pédagogiques durant l'année, en général une par trimestre. Ce jour là, il faut trouver un autre mode de garde.

Une collectivité pas forcément adaptée

La collectivité est un argument à double tranchant. Certa ins parents l'apprécient pour la socialisation qu'elle apporte à leur enfant. Reste que la socialisation n'a pas beaucoup de sens pour les plus petits. Un bébé sera plus sécurisé avec une seule personne pour s'occuper de lui, ce qu'on appelle une "figure d’attachement", même si pour cela les crèches mettent en place des "personnes référentes". Problème : avec le turn-over des personnels petite enfance, qui quittent un établissement pour un autre, votre bébé pourra ainsi avoir deux ou trois "personnes référentes" dans l'année. De plus, la vie en groupe ne permet pas forcément la mise en place de rythmes personnalisés.

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