Les colères de Bébé

Publié par Sophie Daugé  |  Mis à jour le

Parce que vous venez de lui interdire d’aller sur le balcon suivre le chat, votre enfant devient tout à coup le petit garçon le plus malheureux du monde… ou pique la colère du siècle ! Quelques pistes pour bien réagir.

Bébé pique une colère : 10 conseils pour bien réagir

À bientôt 2 ans, votre enfant a soif d’autonomie et prend goût à la revendication. C’est tout à fait logique puisqu’il est désormais sûr qu’il est une personne à part entière, avec des droits et des désirs bien à lui. Seul problème : ses volontés ne sont pas des ordres exécutés dans la seconde. Comme il ne maîtrise pas encore ses émotions, il peut sortir de ses gonds. Alors, même s’il est bon et normal qu’il s’oppose pour se construire, cette déclaration d’indépendance doit absolument être cadrée afin qu’il ne transforme pas en… petit tyran. Nos conseils pour gérer au mieux la situation...

Colères de Bébé : ignorez-le

Assurez-vous déjà que votre bambin ne court aucun danger. Gardez votre calme, ignorez son “cinéma”. Laissez la colère passer d’elle-même, sans y accorder d’importance ni intervenir : elle a de très fortes chances de s’arrêter dans les deux minutes !

Colères de Bébé : attendez qu’il se calme

Quand un enfant est en colère, rien n’y fait. Sur le moment, inutile d’essayer de communiquer ou de crier encore plus fort : Théo, incapable de maîtriser ses émotions, ne vous entendrait pas ou serait terrifié. Attendez que la crise soit passée et la tension nerveuse retombée.

Colères de Bébé : laissez-le seul

Au besoin, isolez votre petit en l’autorisant à aller crier seul dans sa chambre pour décharger son énergie. Il aura le droit de revenir vers vous quand toute sa colère sera partie.

Colères de Bébé : ne cédez pas !

Si ses colères “payent” et que votre enfant en tire bénéfice, c’est un cercle vicieux qui se reproduira inévitablement.

Colères de Bébé : faites union avec son père

Lorsque Bébé pique une colère, soyez toujours à l’unisson avec le papa : sinon, votre stratège en culotte courte s’engouffrera dans la brèche et comprendra qu’il peut vous manipuler l’un contre l’autre pour obtenir gain de cause.

Colères de Bébé : restez maître de la discussion

Pas question d’entrer dans des dialogues sans fin ! Vous n’avez en aucun cas à vous justifier de vos agissements et devez pouvoir mettre fin à la discussion en imposant votre volonté.

Colères de Bébé : lâchez du lest

Certaines situations ne méritent aucune discussion : prendre son médicament, bien s’habiller quand il fait froid, s’attacher sur le siège en voiture, etc. Mais il est bon parfois de laisser votre enfant avoir raison : OK pour le pantalon bleu plutôt que le rouge, OK pour continuer le jeu, mais cinq minutes seulement et après, dodo… Théo saura qu’il peut être entendu (et donc considéré) et obtenir un petit bout de ce qu’il veut.

Colères de Bébé : envisagez une punition

Punition ou pas ? La sanction sera toujours en proportion de la bêtise commise. L’enfant est hors de lui parce que vous refusez de lui acheter tout de suite le garage de ses rêves ? Privez-le de petites surprises pendant quelque temps.

Colères de Bébé : permettez-lui de réparer sa bêtise

La crise passée, laissez-lui la possibilité de réparer sa bêtise. Théo a eu des gestes violents qui ont fait mal ou il a cassé quelque chose ? Aidez-le à ramasser les pièces du puzzle de son grand frère, à “recoller les morceaux”… dans tous les sens du terme.

Colères de Bébé : faites la paix

Ne restez jamais sur un conflit ! Pour l’aider à se construire et passer à autre chose, la réconciliation doit toujours mettre un terme à la dispute. Après quelques mots d’explication, votre poussin aura absolument besoin d’entendre que sa colère n’a en rien endommagé l’amour que vous lui portez.

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