Les périodes des vacances approchent à grands pas et certains parents pourraient être tentés de confier leurs enfants à leurs grands-parents. Pour le plus grand bonheur de tout le monde. Les grands-parents doivent toutefois faire attention à la façon avec laquelle ils communiquent avec leurs petits-enfants. Dans un article du Huffpost, datant de décembre dernier, plusieurs spécialistes donnent des exemples de phrases fréquemment prononcées par les grands-parents et qui sont pourtant à proscrire.
La première d’entre elles est la plus connue. Il s’agit du traditionnel "Ne le dis pas à tes parents". "Chaque fois que vous encouragez vos petits-enfants à cacher quelque chose à leurs parents, cela peut être dangereux, explique Zainab Delawalla, psychologue américaine. Cela porte atteinte à l’autorité parentale, ce qui peut avoir des conséquences à long terme. De plus, cela montre aux enfants qu'ils pourraient se retrouver dans des situations où il est dans leur intérêt supérieur de ne pas le dire à leurs parents."
Deuxième phrase à proscrire si vous êtes grands-parents : "Viens immédiatement me faire un bisou !" Nombreux sont les grands-mères ou les grands-pères à prononcer cette phrase lorsqu’ils retrouvent leurs petits-enfants après une longue période. "Bien que cette phrase soit probablement remplie d'amour et d'un désir tout à fait normal de favoriser la proximité et la connexion avec un enfant, elle peut aussi involontairement priver un enfant de son droit à l'autonomie et le pousser à abandonner et à remettre en question les limites de son corps", explique Andrea Dorn, psychotérapeuthe.
Ne remettez pas en cause l'éducation des parents auprès de vos petits-enfants !
Enfin, la troisième et dernière phrase que les grands-parents devraient arrêter de dire à leurs petits enfants est "Tes parents se trompent sur…" En faisant cela, ils remettent en cause l’éducation des parents et cela peut avoir de grandes conséquences. "Si les grands-parents ont un problème avec la façon dont leur enfant est parent, ils devraient le leur en parler ou le garder pour eux, mais laisser les petits-enfants en dehors de cela", conseille Ryan Howes, psychologue clinicien.